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Annelise Heurtier
EAN : 9782203084582
214 pages
Casterman (02/04/2014)
4.1/5 1246 notes
Résumé :
Rentrée 1957.
Le plus prestigieux lycée de l'Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs.
Ils sont neuf à tenter l'aventure.
Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher.
Cette histoire est inspirée de faits réels.
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3 tomes
Critiques, Analyses et Avis (439)Voir plusAjouter une critique
4,1
sur 1246 notes
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marina53 08 septembre 2016 Signaler ce contenuPage de la critique Mai 1954. La Cour Suprême des États-Unis prend l'une des décisions les plus importantes en matière de ségrégation raciale, la rendant inconstitutionnelle dans les écoles publiques. La doctrine, vieille de quatre-vingts ans, "séparée mais égaux" n'a plus lieu d'être et les Noirs pourront bénéficier du même enseignement que les Blancs. Ernest Green, Elizabeth Eckford, Jefferson Thomas, Terrence Roberts, Carlotta Walls, Minnijean Brown, Gloria Ray, Thelma Mothershed et Melba Pattillo, neuf noms qui allaient à jamais marquer l'histoire des États-Unis. Neuf enfants noirs parmi tous ces Blancs. Des Noirs humiliés, maltraités, harcelés par tous ces Blancs hostiles, haineux et malveillants. Des Blancs qui n'acceptèrent pas cette nouvelle loi. Commenter  Japprécie         1389
Été 1957, le prestigieux et renommé Lycée Central de Little Rock, dans l'Arkansas, un état du Sud bien que de tradition ségrégationniste, va accueillir dans ses murs neuf lycéens noirs. Neuf lycéens noirs, triés sur le volet, parmi deux mille cinq cents Blancs. Parmi eux, la jeune Molly, âgée de 15 ans, qui s'était portée volontaire dès 1954. Mais, en cette fin de mois d'août, la jeune fille, à la fois impatiente et anxieuse, n'arrivait toujours pas à y croire. Cela allait-il vraiment arriver ?
L'on suit le personnage de Molly Costello, inspiré de Melba Patillo, une jeune fille qui endura pendant toute une année scolaire les coups, les agressions et les insultes. Une jeune fille courageuse, symbole d'une nouvelle génération, qui croit et espère encore à l'intégration des Noirs. Annelise Heurtier nous plonge dans cette Amérique ségrégationniste et nous offre une marquante page d'histoire. Ce roman jeunesse, intelligent et instructif, met brillamment en parallèle la vie de Molly et celle de Grace, une Blanche issue de la bourgeoisie. Une Blanche et une Noire que seule la couleur de peau oppose. Une différence primordiale dans cette Amérique. Les mêmes rêves pour un destin dissemblable. L'auteur traite cet épisode historique particulièrement marquant de manière subtile, efficace et ingénieuse.
Blackbird 06 août 2014 Signaler ce contenuPage de la critique Un gros coup de coeur pour cette histoire inspirée de faits réels. Nous sommes plongés à la fin des années 50 dans une Amérique encore très conservatrice : Arkansas en 1957. Nous suivons deux jeunes filles juste avant leurs 16 ans : Molly et Grace. Un loi vient d'être promulguée : la fin de la ségrégation dans les lycées. Neuf adolescents noirs dont Molly se portent volontaires pour tenter l'expérience. En parallèle, Grace, blanche de peau, mène sa vie sans soucis entre ses amis, les robes, les bals, les premiers amours et ses idoles telles qu'Elvis Presley. L'expérience va s'avérer très difficile même violente pour les neufs adolescents noirs : ils sont plongés au beau milieu de deux mille cinq cent lycéens blancs qui leurs sont farouchement hostiles : les insultes, les humiliations et les coups fusent et deviennent le lot quotidien de ces neufs malheureux que rien ni personne n'épargne. Leur intégration est d'autant plus cruelle qu'ils sont dispersés dans différentes classes et se retrouvent seuls contre tous. Le contraste entre l'univers de Molly et celui de Grace nous frappe en plein coeur dès le début. Ce livre est une véritable ode à la tolérance, c'est ce terme qui me vient à l'esprit à la fin de ma lecture. Malgré ses passages parfois très durs où l'auteur parvient à retranscrire la brutalité dont peuvent faire preuve les blancs et l'atmosphère effrayante de cette période houleuse de l'histoire de l'Amérique. A cette époque les noirs étaient appelés nègres, ils étaient tenus d'utiliser des toilettes, des restaurants, des cinémas séparés, les rumeurs disaient qu'ils transmettaient des maladies c'est entre autre pour cette raison que les piscines ne leur étaient ouvertes que la veille du nettoyage. Commenter  Japprécie         951
Grace mène une existence insouciante où ses seules décisions à prendre sont quelle couleur pour sa robe, comment se coiffer, quelle attitude adopter pour que Sherwood la remarque enfin et l'invite au bal de fin d'année. Cependant cette frivolité va vite quitter Grace quand elle va se rendre compte qu'elle adhère de moins en moins aux thèses ségrégationnistes de ses amis dont elle soupçonne certains d'appartenir au Ku Klux Klan.
Le quotidien de Molly est beaucoup plus compliqué et même parfois douloureux : entre l'épicier qui lui répond qu'il n'a plus de lait à lui vendre alors que son étalage en est plein, le Ku Klux Klan qui enflamme une croix dans son jardin, les coups et les blagues barbares dont elle est victime au lycée, la douce Molly n'est pas épargnée par la vie. Pourtant elle est courageuse et ne perd pas espoir face aux actes inhumains et violents des blancs.
J'aime à croire que ces idéologies sont loin derrière nous malheureusem*nt la proéminence de certains partis politiques prouve le contraire. Comme Annelise Heurtier le dit si bien : "La stupidité est la chose la mieux partagée au monde"
sandrine57 31 juillet 2015 Signaler ce contenuPage de la critique Septembre 1957. le prestigieux Lycée Central de Little Rock ouvre ses portes à neuf adolescents noirs, neuf volontaires attendus de pied ferme par deux mille cinq cents blancs bien décidés à empêcher cette intégration que la loi leur impose. Ernest Green, Élizabeth Eckford, Jefferson Thomas, Terrence Roberts, Carlotta Walls, Minnijean Brown, Gloria Ray, Thelma Mothershed et Melba Pattillo entrent dans L Histoire sous les cris et les insultes de leurs camarades de classe, de la Ligue des mères blanches, le Klan et des milliers de blancs qui refusent de partager leurs privilèges. De la littérature jeunesse de qualité grâce à une histoire forte, émouvante et qui fait réfléchir. Au-delà de des faits historiques, Annelise HEURTIER touche au fondement du racisme : la méconnaissance qui engendre la peur et le rejet. ''Égaux mais séparés'', noirs et blancs vivent dans deux mondes différents et pourtant rien ne les différencie si ce n'est la couleur de leur peau. Molly et Grace ont les mêmes rêves, les mêmes aspirations. Elles veulent réussir leurs études, avoir un petit ami et faire de leur ''sweet sixteen'' une fête inoubliable. Ensemble, elles vont écrire une page de l'histoire des Etats-Unis. Mais tout reste à faire. Il faudra encore de nombreuses années pour que noirs et blancs fréquentent le même lycée sans manifestations hostiles. Commenter  Japprécie         700
Sous la plume d'Annelise HEURTIER, Melba Patillo devient Molly Costello, une adolescente noire de 15 ans qui rêve juste d'un lycée avec plus de moyens. Quand elle se porte volontaire pour intégrer le Lycée Central, elle est loin de se douter du rejet dont elle va être la victime, parmi les blancs, mais aussi parmi la communauté noire qui craint les émeutes et les représailles. Soutenue par sa mère et sa grand-mère, Molly entame une année éprouvante, insultée, humiliée, menacée, ne se déplaçant que sous la garde d'un soldat chargé de la protéger. Et pendant qu'elle essaie de suivre les cours, isolée, solitaire, la haine ne recule pas. La seule lueur d'espoir viendra de Grace Anderson, la belle et blonde reine du lycée. Touchée par la détresse de Molly, Grace va remettre en question ses certitudes et faire un pas vers la compréhension et l'acceptation.
Un très bon livre qui trouve un écho dans l'actualité d'un pays qui n'a toujours pas réglé ses problèmes de racisme. Obama est à la Maison blanche mais les noirs font toujours partie des catégories les plus défavorisées, les ghettos existent toujours et, trop souvent, les policiers blancs abattent des noirs lors d'interpellations trop musclées...Un livre à faire lire et à offrir autour de soi.
Ziliz 11 septembre 2016 Signaler ce contenuPage de la critique En 1957, Elvis Presley est très mal vu dans les bonnes familles américaines, les demoiselles se pâment à la seule vue de son déhanchement lascif. Il est « capable de provoquer des évanouissem*nts rien qu'en ondulant les doigts »... Ça peut surprendre quand on n'a connu que sa version bouffie des années 70... Pour écrire ce roman, Annelise Heurtier s'est inspirée du témoignage de Melba Pattillo, l'une de ces étudiants noirs. A travers le personnage romancé de Molly, on assiste, incrédule et bouleversé, à l'enfer que cette jeune afro-américaine a subi pendant toute une année scolaire. Les faits sont d'une violence inouïe, aussi bien verbale, morale, que physique. Un tel déferlement collectif de haine et de brutalité paraît inimaginable, et pourtant... l'actualité montre qu'on n'en est jamais loin, dans une société. A lire, et à faire lire dès 14-15 ans, pour la page d'Histoire, mais aussi pour ce genre de message d'espoir : Bravo à l'auteur, Annelise Heurtier, qui sait sensibiliser les lecteurs de tous âges à des sujets de société, de manière simple, enrichissante et percutante (cf. aussi 'Refuges', sur l'immigration clandestine). ♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=V-hXzQE7-LY Commenter  Japprécie         554
Cette année-là, dans l'Arkansas, la ségrégation est toujours en vigueur. Suspectés de véhiculer des maladies, les Noirs n'utilisent pas les mêmes toilettes que les Blancs, ils ne sont tolérés dans les piscines que les veilles de nettoyage. Bizarre : on les trouve quand même suffisamment propres pour faire le ménage, la cuisine et s'occuper des enfants...
Little Rock est alors une petite ville paisible, jusqu'à ce que la Cour suprême des Etats-Unis décide d'expérimenter l'enseignement mixte dans son Lycée central. Dans un premier temps, neuf adolescents noirs doivent y être 'accueillis' parmi 2 500 blancs. le cauchemar commence avant même la rentrée de septembre : les neuf volontaires et leurs familles sont victimes de menaces de la part de Blancs opposés à ce mélange, et même leurs proches noirs sont tentés de les dissuader de participer à l'aventure, par crainte de représailles.
« La Blanche lui avait souri, désolée de ce qui était arrivé. Dans son regard, Molly n'avait lu aucun calcul, aucune animosité. Elles avaient échangé quelques mots, d'égale à égale. de crainte de paraître ridicule, Molly n'avait pas osé lui dire à quel point ce simple fait lui donnait envie d'avancer. »
Crossroads 22 octobre 2020 Signaler ce contenuPage de la critique Je connaissais sweet sixteen, de Billy Idol. Aaaah l'Amérique. On y est. Par le prisme de deux étudiantes emblématiques, Molly et Grace, Annelise Heurtier dissèque tragiquement le processus de non-intégration initialement promis à ces neufs aventuriers de l'extrême. Naît-on raciste? Sweet sixteen est un cri. Si les lueurs d'espoir existent, elles demeurent bien fluettes mais suffisamment ténues pour nourrir la vision certainement idyllique d'un monde bien plus équitable. Il semblerait que les agissem*nts de certaines forces de l'ordre envers la communauté noire tendraient, aujourd'hui, à faire sortir les mouchoirs plutôt que les cotillons. Édifiant... Commenter  Japprécie         5413
Je découvre celui d'Annelise Heurtier, inspiré de faits réels.
C'est pas pour dire, Billy, mais niveau ambianceur, tu te poses bien plus là.
Le sud, plus précisément. Pas celui de Nino, non. Celui apparenté à la culture d'un racisme violent et assumé qui aura fait ses preuves tout au long de l'histoire états-unienne.
Nouveau lamentable fait d'armes avec cette rentrée scolaire mémorable de 1958 sise dans le plus prestigieux lycée d'Arkansas.
La mixité est décrétée.
Blancs et noirs partageront désormais les mêmes bancs d'école.
Mais il est évident que pour certains, ce sera un p'tit plus délicat d'appréhender cette nouvelle année scolaire.
Notamment pour ces neuf noirs devant faire face aux 2500 blancs plus que réticents à l'idée de devoir partager leur quatre heures à moteur.
D'autant plus tragique qu'elle focalise sur les agissem*nts d'une jeunesse censée être porteuse d'espoir alors qu'elle ne fit que recracher furieusem*nt une haine ancestrale et familiale savamment entretenue.
Je ne le pense pas.
On le devient à force d'inéducation forcenée, de peur irraisonnée et de bêtise fortement ancrée dans l'ADN parental.
Un hurlement de terreur journalière et de souffrance récurrente subie par des êtres qui n'aspiraient qu'à une seule chose, la reconnaissance de ce qu'ils sont et non de ce qu'ils incarnent au nom d'une bien triste et sanglante Histoire.
Long is the road...
critiques presse (2)
HistoiresSansFin
06 juin 2013
C'est ce qui fait la force du roman : on va à l'essentiel, pas de fioritures, l'auteur nous plonge dans ce contexte oppressant au même titre que nos héros.
Ricochet
28 mai 2013
Sur un sujet fort et complexe, Annelise Heurtier a choisi la double narration, celle de Molly donc, et celle de Grace, jeune Blanche de la bourgeoisie élevée dans la tradition ségrégationniste mais qui aura l'intelligence d'écouter son cur.
Citations et extraits (140)Voir plusAjouter une citation
Nymphea
31 juillet 2015
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Little Rock, le 29 avril 1958
Chère Grace,
Je ne sais pas si je te reverrai un jour, alors je t'écris ces quelques lignes. J'espère qu'en voyant que la lettre vient de moi tu ne la jetteras pas.
Je ne peux pas m'empêcher de me sentir coupable de ce qui est arrivé. Je me dis que si je n'étais pas venue te remercier, ce jour-là, tu ne m'aurais peut-être jamais reparlé par la suite. A l'heure où tu lis ces lignes, tu serais en train de réviser pour les examens de fin d'année.
Je sais bien que ces mots n'effaceront pas ce que tu as vécu, mais je tenais à te dire à quel point j'ai été heureuse de croiser ton chemin. Tu as été, je crois, la seule à me donner l'impression que nous n'avons pas fait tout cela pour rien. J'emporte ce souvenir avec moi. Il est précieux.
J'espère que tu vas aller mieux. Que tu ne nous en voudras d'avoir cru en nos chances, d'avoir essayé de faire avancer les choses. D'avoir rêvé d'égalité.
Je me permets de t'embrasser. C'est facile, par papier interposé.
Bon vent à toi.
Molly Costello.
PS : j'espère que cette lettre arrivera à temps. J'ai eu du mal à trouver ton adresse.
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orbe
14 avril 2013
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L'intégration était suspendue? Peutêtre que cela valait mieux, après tout. Sa vie redeviendrait comme avant. Injuste, mais normale et rassurante. Avec des écoles minable, mais sans menaces de mort au téléphone.
Blottie dans l'odeur de sa grand-mère, elle sentit pourtant que la déception prenait le dessus. Quand, à son tour, elle serait grand-mère, elle n'avait pas envie de se retrouver à devoir expliquer à ses petit*-enfants pourquoi ils ne pouvaient pas aller au parc d'attraction avec les blancs.
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marina53
08 septembre 2016
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Peut-être que finalement Maxence Tate avait raison. Peut-être que tout cela ne faisait que commencer. Peut-être que le jour viendrait où les Noirs pourraient assister aux mêmes spectacles que les Blancs. Peut-être que les piscines leur seraient ouvertes toute la semaine, et pas seulement la veille du nettoyage. Qu'un chanteur noir aurait le droit de faire swinguer une femme blanche sans être boycotté. Qu'il serait permis de se marier en mélangeant les couleurs. Et peut-être même qu'un jour il y aura un président noir à la Maison Blanche !
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marina53
08 septembre 2016
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Quont-ils à y gagner, au fond ? Pourquoi est-ce quils tiennent tant à nous maintenir dans cette position ? Est-ce quils ont peur de nous ?
Sûrement, répondit Shiri après quelques instants. Le drame, finalement, cest que lon vit côte à côte, mais pas ensemble. On ne se connaît pas.
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Nadael
24 avril 2013
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Le merle s'envola du banc de ferraille, et Molly reprit son chemin, songeuse. Elle avait beau avoir grandi dans ce quotidien-là, elle était tout à fait consciente de l'iniquité de la situation. La vie des Noirs semblait être faite d'un ingénieux assemblage d'injustices courantes, ne visant qu'à une chose: les maintenir en place, c'est-à-dire sous les semelles du vent des Blancs.«Séparés mais égaux» promettait glorieusem*nt la loi depuis quatre-vings ans.
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Café littéraire des jeunes avec Annelise Heurtier (FRANCE)Sweet Sixteen - Casterman avril 2013Little Rock, rentrée scolaire 1957. le plus prestigieux lycée de l'Arkansas ouvre pour la première fois ses portes à des étudiants noirs. Ils sont neuf à tenter l'aventure. Ils sont deux mille cinq cents, prêts à tout pour les en empêcher. Cette histoire est inspirée de faits réels.Annelise Heurtier est une autrice française née en 1979. Grande voyageuse, elle a gardé un lien de coeur très particulier avec l'Outre-mer (Tahiti, Antilles) où elle a effectué trois expatriations.Traduits dans de nombreux pays, ses ouvrages rencontrent un franc succès. Souvent inspirés de faits réels, ils sont autant de prétextes au voyage, à la découverte de cultures différentes, de parcours de vie singuliers, ou de problématiques d'actualité : l'isolement de certains adolescents à l'ère d'Internet (Chère Fubuki Katana), les violences sexuelles dans le sport (PUSH ), l'émancipation féminine (La fille d'avril, inspiré de l'histoire de la marathonienne américaine Kathrine Switzer), le racisme ou encore la question de la masculinité.Son roman Sweet Sixteen, publié en 2013 aux éditions Casterman, a été primé à de nombreuses reprises. Considéré comme un classique de la littérature jeunesse, il est étudié dans de nombreux collèges.
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